Marjolaine
Déjà employée comme condiment dans l’Egypte ancienne, elle était aussi au nombre des simples dont les prêtres recevaient l’instruction : ils l’utilisaient contre les migraines et le nervosisme. Elle fut étudiée au XVIIème siècle par le Danois Simon Paulli.
Très bon antispasmodique, elle est toujours utilisée contre la migraine et aussi contre les tics de la face et les mauvaises digestions d’origine nerveuse. Cadéac et Meunier, comme Leclerc, la classe comme plante sédative recommandée pour combattre l’insomnie. En effet, elle abaisse le tonus du sympathique, « freine l’anxiété et rassure le cœur ».
En usage externe, elle a depuis longtemps fait ses preuves contre les douleurs rhumatismales, le torticolis, la sciatique, et ses vapeurs antiseptiques suffisent souvent à chasser le rhume de cerveau.
On l’appelle aussi Grand Origan.
Variété cultivée de l’Origan sauvage, la Marjolaine à une tige carrée rougeâtre, de 0,20 à 0,40 m, garnie de feuilles ovales opposées. Ses petites fleurs, blanc rosé, sont disposées en bouquets à l’extrémité des rameaux. Elle répand une forte odeur aromatique qui justifie son emploi en cuisine (pizza, salade de tomates, terrines).
Parfum : chaud, épicé
Action énergétique : yang
Planète dominante : Mercure
Interne
Infusion 50 g de fleurs et feuille par litre d’eau. Laisser infuser 10 minutes et boire 2 ou 3 tasses par jour entre les repas (dont une au coucher en cas d’insomnie). C’est délicieux.
Externe
Huile de Marjolaine. Très renommée, elle s’emploie en friction sur les endroits douloureux. Elle se prépare avec 100 g de plante coupée dans un demi-litre d’huile d’olive. Placer le tout au bain-marie bouillant pendant une heure. Passer. Cette huile est excellente aussi en gouttes nasales contre le rhume.
Certains auteurs préconisent une formule identique, fait avec du beurre à la place de l’huile.
Inhalations
Contre le rhume de cerveau, après avoir fait bouillir de la Marjolaine sur le coin du fourneau.
- Antispasmodique
- Sédative
- Sympathomimétique
- Antiseptique
Influences Psychologiques
Agissant surtout sur le système neurovégétatif, elle modifie l’équilibre, atténuant le rôle du système sympathique (activité et réaction), pour accentuer celui du système parasympathique, responsable de la relaxation et du repos. Utilisée pour des massages et des bains, c’est aussi un fortifiant en cas de faiblesse.
Intimité
Ce qui semble en contradiction avec un autre usage que l’on en faisait dans les couvents et les institutions religieuses où l’on exploitait ses propriétés anaphrodisiaques, c’est-à-dire d’inhibition des pulsions sexuelles.
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