Néflier
Riche en sucre, en tanin, en acides, la Nèfle n’est pas si méprisable : très digestive, elle est supportée par les estomacs les plus délicats.
Elle est aussi extrêmement précieuse dans les diarrhées dysentériques, l’entérite rebelle : non seulement elle arrête le flux, mais elle fortifie aussi les muqueuses intestinales, à tel point que le malade peut, petit à petit, relâcher son régime.
Les feuilles, astringentes elles aussi, sont utilisées en gargarismes contre les aphtes et les inflammations de la gorge.
Famille des Rosacées.
Le Néflier croît dans les bois de presque toute l’Europe et s’accommode de tous les sols. On n’éprouve guère de considération pour son fruit, la Nèfle, puisqu’on l’appelait jadis Cul-de-Chien et que l’argot populaire sanctionne par « des nèfles » toute exigence inopportune.
C’est Jules César qui, d’Italie, apporta la Nèfle en Gaule.
Interne
On peut manger les Nèfles crues ou cuites en compote. Encore acerbe et astringente à maturité, le fruit devient sucré et très rafraîchissant quand il est blet (l’oublier, avant de le déguster, sur un lit de paille ou sur le plancher du grenier). On confectionne une compote avec même poids de fruits et de sucre, ce qui permet d’avoir la Nèfle plus longtemps à sa disposition.
Consommer 200 à 300 g par jour de fruits, quelle qu’en soit la présentation.
Sirop de Nèfle. Selon la recette du Dr Leclerc, pour régulariser le transit intestinal, faire cuire et laisser bouillir pendant une heure 1 kg de Nèfles avec 800 g de sucre et 500 g d’eau. Répartir en 4 flacons bien bouchés. Prendre un flacon dans la matinée.
Externe
Décoction. 50 g de feuilles par litre d’eau, pour faire des gargarismes et des bains de bouche.
- Digestive
- Astringente
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