Hamamélis
Employé depuis des siècles par les Indiens, l’Hamamélis n’est devenu une des médications classiques des affections veineuses qu’à la suite des travaux de Dujardin-Beaumetz et de son élève Gui. Surnommé la « digitaline des veines », on le prescrit dans toutes les variétés d’affections du système veineux : varices, hémorroïdes, congestions veineuses, séquelles de phlébite, métrorragies congestives, congestions prostatiques, etc. On l’utilise seul, ou associé à l’Hydrastis, sous forme de teinture et d’extrait fluide, dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques à usage interne ou externe.
L’Hamamélis jouit en Amérique d’une grande vogue pour les soins de la peau. Il fait merveille dans la couperose et les poussées congestives du visage. Il est également à la base de lotions oculaires reposantes et rafraîchissantes.
Famille des Hamamélidacées
Appelé aussi Noisetier de la sorcière, l’Hamamélis est un arbrisseau d’Amérique du Nord.
Il fut introduit en Europe en 1736 par Collinson, mais on ne le trouve guère acclimaté que dans les jardins botaniques.
Interne
Décoction. 20 g de feuilles par litre à prendre dans la journée. Le goût est âpre et amer.
Esthétique
Pour les peaux délicates, on utilisera avantageusement une infusion de 20 grammes de feuilles d’hamamélis jetées dans un demi-litre d’eau bouillante. Au bout d’un quart d’heure, filtrer ; laisser tiédir. Se lotionner le visage à l’aide de compresses pendant une semaine par mois, matin et soir. Cette préparation contribuera à rétablir l’équilibre de l’épiderme et à lutter contre l’apparition des rides.
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