Girofle
Sainte Hildegarde, au Moyen Age, en vante les mérites contre les maux de tête, la surdité et l’hydropisie. Plus tard, on le trouva bon pour soulager les douleurs, cicatriser les blessures, fortifier l’estomac et le cœur et, surtout, pour préserver de la peste. De nos jours, avec la découverte de l’eugénol, son principe actif, les propriétés du Clou de Girofle ont été confirmées. C’est un antiseptique puissant, puisqu’une émulsion de Girofle à 1 p. 100 seulement est 3 à 4 fois plus antiseptique que le phénol. Il excite l’appétit et suractive toutes les glandes digestives à tous les niveaux. Il stimule les estomacs atones et lutte contre les fermentations et les ballonnements.
Pour l’usage interne, il se montre bénéfique dans les dyspepsies, la prévention des maladies infectieuses et aussi dans les asthénies avec perte de mémoire.
Pour l’usage l’externe, il entre dans de nombreuses préparations, pommades et liniments.
Vanté par Ambroise Paré comma analgésique des douleurs dentaires, cette réputation du clou de Girofle à traversé les siècles : par le truchement de l’eugénol, son élément principal, il est très utilisé en thérapeutique dentaire comme anesthésique et il entre dans la composition de nombreux élixirs dentifrices.
Afin que le clou de Girofle puisse faire apprécier toutes ses qualités sans risquer d’irriter les muqueuses fragiles, il doit être utilisé en petite quantité, afin de ne pas donner un goût amer aux aliments.
Famille des Myrtacées.
Il nous arrive des Antilles, de la Réunion, de Madagascar, de l’Inde.
Malgré sa petite taille, par la place qu’il occupe, aussi bien en médecine qu’en cuisine, le Girofle est vraiment le « clou » de nos épices.
Ignoré des Grecs et des Romains, il était, par contre, connu des Chinois avant l’ère chrétienne. Les Arabes nous le firent apprécier.
Sous le nom de Clou de Girofle, ou Clou aromatique, on utilise le bouton floral du Giroflier
- Cicatrisant
- Antiseptique
- Apéritif
- Stimulant (dig.)
- Analgésique (dentaire)
Laisser un commentaire