Buis
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Le Lillois Mathias Lobel, dit Lobelius, un des célèbres médecins-botanistes flamands de la Renaissance, dans son étude de Buis, le préconisait comme Antidiarrhéique et fébrifuge. Cazin, mettant à profit ses qualités dépuratives et sudorifiques, le recommandait contre le rhumatisme, la goutte, les maladies de peau. Il fut préconisé aussi dans le traitement de la syphilis.
De nos jours, quand on l’emploie encore, car le goût en est détestable, c’est pour faire baisser la fièvre, favoriser l’écoulement de la bile et comme sudorifique.
Dernièrement, un des alcaloïdes du Buis, la buxénine G découverte aux Etats-Unis par Kupchan, a montré une activité remarquable pour inhiber le développement de cultures de cellules provenant de cancer humain, ce qui ouvre la porte à des espoirs éventuels dans la lutte contre la terrible maladie.
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Famille des Buxacées.
Encore appelé Buis bénit.
Cet arbrisseau toujours vert est très connu, puisque, bien qu’il pousse spontanément dans les bois à l’état sauvage, il est aussi cultivé dans les jardins comme arbuste ornemental ou en bordures taillées. On utilise la racine, le bois et les feuilles.
Interne
Décoction de bois ou de racine. 30 à 40 g par litre d’eau. Faire réduire de moitié. Boire en plusieurs fois. On peut aussi faire la même décoction avec des feuilles uniquement (40 g de feuilles sèches ou 100 g de feuilles fraîches par litre), ou encore avec un mélange de bois et de feuilles. Dans tous les cas, il faudra du courage, et surtout sucrer fortement, car le breuvage est d’une rare amertume.
- Fébrifuge
- Dépuratif
- Sudorifique
- Antidiarrhéique
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