Bryonne
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Bien que Coelius Aurelianus l’ait employée comme cholagogue, Alexandre de Tralles dans la pleurésie, et qu’on lui ait trouvé des propriétés expectorantes, diurétiques, antiasthmatiques, antirhumatismales et vermifuges, la racine est en réalité un purgatif énergique – trop énergique. Héraud la recommandait pour cet usage, et les paysans de certaines contrées creusent encore le sommet de la racine de Bryone, au printemps, pour se purger avec le suc qui se rassemble dans la cavité et qu’ils appellent « eau de Bryone ». Le Dr Leclerc la conseillait aussi comme diurétique et expectorant. Toutefois, la plante, présentant bien trop de danger, a été abandonnée pour l’usage interne. En revanche, elle rend encore service à l’extérieur pour soigner les contusions, les rhumatismes, les névralgies, comme révulsif.
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Famille des Cucurbitacées.
Elle porte beaucoup de noms populaire, dont certains peu sympathiques : Vigne blanche, Couleuvrée, Navet du diable, Colubrine, Feu ardent, Vigne de serpent, Navet galant, Ipécacuanha européen.
C’est une plante grimpante qui s’accroche en parasite sur les plantes voisines grâce à ses nombreuses vrilles. La racine est la seule partie de la plante utilisée en médecine. Elle ne doit jamais être employée pour l’usage interne, car elle a souvent causé des accidents. Toute la plante est dangereuse.
Externe
Cataplasme de pulpe fraîche râpée ou de mie de pain imprégnée de suc de Bryone.
Décoction de racines. 10 g par litre, en lotions ou en compresses.
- Expectorante
- Diurétique
- Antirhumatismale
- Antiasthmatique
- Vermifuge
- Purgatif
- Révulsif
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