Gaïa Santé
HE Mélèze
HE Angélique archangélique (sem.)
Curcuma
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Sans doute déjà connu par Dioscoride, le Curcuma était utilisé aux Indes contre les dermatoses prurigineuses et les ophtalmies purulentes. Il jouissait d’une grande faveur au XVIIème siècle, et Lémery le considérait comme apéritif et comme « propre à lever les obstructions de la rate, pour la jaunisse et la pierre ». Cazin et les médecins du XIXème siècle l’employaient comme stimulant du foie, excitant des fonctions digestives et diurétique. Leclerc et Parturier le préconisaient dans la jaunisse et les troubles urinaires. Les propriétés cholérétiques du Curcuma ont d’ailleurs été confirmées à plusieurs reprises. On peut utiliser la poudre comme épice dans certains plats de cuisine exotique.
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Menthe Pouliot
Connue des Grecs et des Romains, la Menthe Pouliot est reconnue comme stimulante et excitante du système nerveux.
Elle active, d’autre part, la sécrétion bronchique et favorise l’expectoration, ce qui la fait recommander dans l’asthme, la toux quinteuse et l’enrouement. Cazin l’associe alors au Serpolet, à l’Hysope et à la Sauge.
Haller la préconisait aussi comme emménagogue et vermifuge et conte le hoquet et les vomissements.
Lierre terrestre
Bien qu’on ait employé le Lierre terrestre dans les affections du tube digestif et des voies urinaires, de nos jours on ne considère plus guère comme valables que les propriétés expectorantes de la plante. On l’utilise dans l’irritation des muqueuses due à la bronchite chronique, à la grippe, à l’asthme. C’est un stimulant des bronches.
En compagnie d’une quinzaine d’autres plantes, il fait partie des espèces vulnéraires du Codex, appelé aussi Thé suisse, remède populaire à absorber contre les commotions de toutes sortes, particulièrement à la suite d’une chute. On l’utilise parfois à l’extérieur en cataplasme calmant et résolutif.
HE Tanaisie annuelle
- Asthme durant les crises +++ (supplée à la théophilline), emphysème
- Dermite irritative +++, dermite allergique (adulte-enfant), érythème, couperose ++, lèpre tuberculoïde
- Arthrite
- Névrites, sciatique, rhumatismes musculaires
- Diabète (adj.)
- Hypertension, varices ++
- Leucémies + (certaines formes) +
Contre-indications : Chez certaines femmes (incidence endocrinienne certaine à préciser)
HE Sabine
HE Oranger bigaradier dit « néroli bigarade »
- Insuffisance hépatopancréatique, entérocolites bactérienne et parasitaire +++
- Varices, hémorroïdes +
- Bronchite, pleurésie, tuberculose pulmonaire ++
- Fatigue, dépression nerveuse +++
- Hypertension artérielle +
- Accouchement (soutient le tonus) ++
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques
HE Laurier noble ou sauce ou d’Apollon
- Stomatite, aphtose ++, odontalgie +++, hépatites virales, entérocolites infectieuse et virale
- Grippe +++, infections ORL +
- Adénites ++, maladie de Hodgkin
- Arthrite +++, polyarthrite ++, rhumatismes ostéomusculaire et déformant, contracture musculaire
- Névrite virale, dystonie neurovégétative
- Ulcère, millium, peau grasse, cils (fait pousser), acné, furoncle
- Hémogliase ; paludisme
Contre-indications : Aucune connue, mais usage transcutané modéré (allergisante potentielle)