Bugle
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Bien oublié de nos jours, le Bugle était très employé autrefois comme vulnéraire et astringent. Utilisé pour guérir les plaies, les blessures, les hémorragies, les hémoptysies, c’était, à la Renaissance, la panacée du médecin de campagne.
Ettmuller et Rivière le recommandèrent contre la tuberculose pulmonaire, Camerarius et Dodoens dans les obstructions du foie. De nos jours, on n’emploie plus guère le Bugle – quand on l’emploie – que pour laver et cicatriser les plaies ou en gargarismes contre les angines.
Il se peut, toutefois, que la plante connaisse un regain d’actualité, des observations faites avec la teinture mère homéopathique ayant démontré tout récemment qu’elle agissait fort bien dans les pneumopathies aiguës ou chroniques, les toux rebelles, la dilatation bronchique, l’asthme pulmonaire.
Famille des Labiacées.
On l’appelle encore Petite Consoude, Herbe de saint Laurent.
Fréquemment confondue avec la Brunelle, cette petite plante vivace rampe sur le sol des bois, des prairies humides, des lieux ombragés.
Interne
Infusion. 20 à 30 g de sommités fleuries par litre d’eau. Prendre 3 ou 4 tasses par jour.
Externe
Décoction. Même quantité de plante, bouillie 10 minutes, en lotions, compresses ou gargarismes.
- Vulnéraire
- Astringente
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