Thé de Java
Les indigènes les utilisent depuis longtemps comme diurétiques et les Européens établis aux Indes néerlandaises les imitèrent, ce qui explique que la plante figure à la pharmacopée néerlandaise depuis 1926.
En France, les premières études sur l’Orthosiphon furent entreprises dès 1887 par Périnelle et le Pr Guyon.
Depuis l’Orthosiphon est toujours couramment employé chez les cardiaques et les rénaux. Il augmente le débit urinaire et favorise l’excrétion des déchets tels que l’urée, l’acide urique et les chlorures. Il réalise un drainage complet de toutes les toxines qui encombrent l’organisme.
Il est donc recommandé contre toutes les affections arthritiques : goutte, rhumatisme, migraines, eczéma, hépatisme. Jouissant aussi de propriétés sédatives, on l’utilise contre les manifestations douloureuses des maladies urinaires : prostatite, cystite, pyélonéphrite, ténesme vésical.
Famille des Labiacées-Ocimoïdacées.
Appelé parfois Thé de Java ou Barbiflore, cette plante se rencontre dans les lieux humides de Java et dans quelques parties de l’Inde et de l’Australie.
Les indigènes de Java font subir aux feuilles des manipulations comparables à celles qui sont en usage pour le Thé, afin de les dessécher en conservant leur arôme et leurs propriétés thérapeutiques.
Interne
On utilise diverses préparations à vase d’extrait d’Orthosiphon, mais aussi la tisane.
Infusion. 5 g de feuilles sèches pour un demi-litre d’eau, que l’on boit dans la journée.
- Diurétique
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