Ephedra
Les parties vertes et les rameaux florifères de l’Ephédra sont utilisés en Chine, depuis des siècles, sous le nom de Ma Huang. Tchang-King, dans ses Recettes du coffret d’or, nous parle de l’Ephédra comme remède à utiliser dans les affections respiratoires, et l’Ephédra est une des 365 drogues végétales citées dans le Nei king, premier des traditionnels Pen ts’ao. Les Indiens du Pérou employaient l’Ephédra, à l’époque précolombienne, pour calmer les douleurs, bien qu’ils témoignaient d’une très grande résistance naturelle à la douleur.
L’Ephédra sert surtout, en médecine, pour l’extraction de son alcaloïde actif, l’éphédrine, qui est, comme on l’a dit, une véritable « adrénaline végétale », utilisée dans l’asthme, la dyspnée, le rhume des foins, les maladies allergiques (dermatoses prurigineuses, urticaires, œdème de Quincke), l’hypotension permanente, etc. Les espèces européennes et américaines ne renferment pas assez d’éphédrine pour servir à l’extraction, et seules les espèces d’Extrême-Orient sont actives.
Famille des Gnétacées.
Il existe de très nombreuses espèces d’Ephédra, en Asie, en Amérique, en Europe. On rencontre parfois l’Ephédra sur les côtes méditerranéennes de la France, et le port de la plante fleurie rappelle en petit celui du Genêt à balai.
- Calmant
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